Mikhael Andersen [Terminé]

Sang-Pur • 16 ans • Wampus • 4ème Année • Baguette : Bois de Houx - Griffe de Panthère d'Eau - 26cm - Rigide • Patronus : Hippocampe • Épouvantard : le Feu


Vous vous êtes déjà demandé ce que donnait un lâché de fauves sans y avoir assisté dans votre vie ? Laissez-moi vous dire qu'avec Mikhael, il peut très vite s'agir de quelque-chose de concret. La première chose qui vous marquera en approchant de ce gamin, c'est principalement son air froid et hautain, digne de la lignée au sang-pur dont il vient. La première impression vous paraît inaccessible ? Attendez un peu de le voir exploser. Mikha reste calme du moment que rien ne le contrarie... et j'aime autant vous dire que beaucoup de prétextes le poussent à râler ou à s'emporter très vite. C'est un colérique, doublé d'un impatient, qui a beaucoup de mal à retenir son petit côté impulsif.

Mikha n'est pas un tendre et si le port de son menton est haut, autant vous dire qu'il ne s'agit pas d'un petit enfant bourgeois mièvre et délicat. Mikhael est le genre de garçon qui ne rechigne devant aucune remarque désobligeante à l'égard du premier individu dont la tête ne lui revient pas. Autant vous avertir qu'en sa présence, le respect est mort. Parce qu'en plus d'être d'un caractère exécrable et de posséder une verve très créative concernant les noms d'oiseaux, môssieur est sélectif... et "molduphobique" par dessus le marché. Ça ne vous dit rien ? Pourtant c'est tellement plus représentatif et poétique qu'anti sang-de-bourbe et anti sang-mêlé. Mikhael et les non-maj, c'est un peu comme une allergie : c'est mieux, mais loin de lui. Un problème ? Dites merci à son éducation et sa crainte des personnes ne possédant pas de pouvoirs magiques. Il faut dire que beaucoup de gens ont été brûlés sur des bûchers parmi ses dignes ancêtres.

Moqueur ? Nooooon, il est bien loin d'être mesquin, juste un tantinet désagréable et sans doute un peu trop franc. Du moins, il se plaît à qualifier ça de "franchise". S'il a peur de vexer ou de blesser ? Pas vraiment non. Éclatez donc en sanglots : il n'en aura rien à faire. Pauvre fragile que vous êtes... Cette tête de lard ne se soucie pas de ce que vous ressentez, ou du moins, c'est ce qu'il affirme haut et fort, même s'il réalise très tard du moment où il est allé trop loin. Une réputation, ça s'entretient, d'accord ? Malheureusement, il a tendance à se rendre compte qu'il dépasse les bornes avec ses camarades un peu trop tard. Admettre ses erreurs ? Mikhael a sa pet... sa grande fierté : n'y comptez pas... ou pas tout de suite.

Mikhael n'a pas peur de grand chose -si ce n'est du feu, mais chut, c'est un secret- et bien moins encore de ménager ses pairs. Dans le genre qui assume ses paroles et ses actes, il se pose là. Il a beau ne pas être un grand costaud, Mikha est de ces fous furieux qui foncent dans le tas dès que la situation se présente. Oh, il ne sera pas de ceux qui déclenchent des bagarres, mais sera sans doute de la partie si par malheur quelqu'un ose avoir un mot plus haut que l'autre. Il n'ira pas au devant à moins d'avoir une bonne raison de le faire. Très paradoxal, Mikhael peut très bien vous gratifier de son sale caractère, vous faire passer une vie d'enfer... et s'interposer sans hésiter si un danger vous menace, tout à fait prêt à en découdre. Sachez-le, il s'agit d'un garçon téméraire que rien, ou presque, ne ferait reculer. Au contraire, pour le sortir de la galère, mieux vaut aller directement le chercher. L'abandon ne fait pas partie de ses défauts et sa ténacité est à toute épreuve, quitte à y ruiner sa santé s'il le faut.

Outre ces petits côtés frondeurs, Mikhael est un gamin créatif et appliqué : il ne manque jamais d'en faire la démonstration s'il le peut. L'un de ses plus grands rêves est de publier un grimoire dont il aura inventé le moindre sortilège et rien de moins ! Sa calligraphie est impeccable et ses dessins plutôt bons. Rien ne lui fait plus plaisir que la musique et le chant. Mikha aime chanter et jouer du piano, c'est indéniable et c'est même l'une des seules choses qui le calment. Il est talentueux, très talentueux même. Seulement voilà, entre ça et sa réputation, il faut choisir. Personne ne peut se vanter de l'avoir entendu chanter à Ilvermorny. En revanche, tout le monde est ravi de le voir se défouler au Quidditch et il prétend que c'est très bon pour ses nerfs. Il est plutôt bon joueur, même si parfois un peu trop violent.

Oh allez, on ne va pas rester sur une mauvaise impression : Mikhael n'est pas spécialement mauvais élève, c'est plutôt du genre moyen, même si son attitude pourrait le laisser penser. C'est d'ailleurs le genre à se faire entendre d'une façon ou d'une autre dans la classe quand il y a trop de bruit, ou bien des réponses stupides. Il aime bien suivre ce qu'il se passe et les perturbateurs lui donnent des envies de meurtres : ce n'est pas sa faute, hein ! Sans compter qu'on ne lui demande pas moins que devenir un sorcier brillant dans sa famille, alors il a plutôt intérêt à s'appliquer… même si son niveau n'est pas toujours au top du top. Il n'est qu'en quatrième année évidemment et ne surpasse donc pas ses aînés en la matière, mais il possède le potentiel et les réflexes d'un duelliste redoutable. C'est même dans des circonstances de duel qu'il exploite vraiment son plein potentiel.

On pourrait croire le contraire, mais c'est un garçon tout à fait sociable et qui n'a pas peur de se mêler aux autres. Rester dans son coin à ruminer ne fait pas partie de ses habitudes, ou alors il faut vraiment que quelque-chose le tracasse pour de bon.

Mikhael respecte principalement les personnes qui n'ont rien à lui prouver en matière de magie... autant dire : un nombre limité d'individus. Seuls les adultes ont son respect tout entier et ceci, même s'il n'en apprécie pas un. Mikha a grandi dans un milieu strict, aussi, faire preuve d'insolence le mettrait potentiellement mal à l'aise. Il n'a pas été élevé dans l'optique de mettre la pagaille en cours, ou dans l'école et en a bien conscience. Le moindre comportement dépassant les bornes allant aux oreilles de ses parents (et surtout de sa grand-mère) pourrait lui valoir de sérieux ennuis. Ainsi, et même s'il s'en rapproche parfois beaucoup, le garçon connait les limites à ne pas franchir.


Physiquement, on est sur de l'adolescent de seize ans standard, svelte, mais avec du muscle sec quand même, autrement ce serait difficile de tenir sur un balai sur le terrain. Ou de frapper sur des camarades furieux, le cas échéant, mais c'est quand même beaucoup plus rare (à moins que l'on s'appelle Hollens). Ajoutez à cela une peau blanche de nordique, ascendant scandinave, une allure de fils de bonne famille avec menton haut et démarche assurée (voire quelques regards méprisants). Associez ceci à un visage encore légèrement infantile, serti d'une paire d'yeux verts à la limite du turquoise qui vous toisent, encadrés par des cheveux blond platine mi-longs et mélangez le tout sur un mètre soixante-treize. Vous voyez à peu près le genre ?


– "Malleus Maleficarum". "Le Marteau des Sorcières", tel qu'on l'appelait, engendra la mort de bien des personnes à travers l'Europe. Certains membres de la famille Andersen souffrirent de son influence. La chasse fut rude : interrogatoires, recherche de preuves, puis bûchers. Les moldus ne sont pas tendres avec nous. Ils n'ont jamais su nous comprendre. Tu ne dois pas pactiser avec eux. Jamais."

– Mamie, elles font peur tes histoires...

– Si tu veux vivre en paix, ne t'approche pas d'eux !

Mikhael Christian Andersen, de son nom complet, est né au Danemark un 11 Novembre 2001, au cœur d'un quartier sorcier de la banlieue de Copenhague. Son enfance y fut d'ailleurs heureuse. Issu d'une famille de sang-pur, le garçon fut élevé à domicile, auprès des ses parents et de ses grands-parents, lesquels l'engagèrent dans une éducation plutôt stricte dès le départ. En tant que famille sorcière plutôt noble, la réputation des enfants Andersen avait toujours été irréprochable, ponctuée par une scolarité au sein de la célèbre école de sorcellerie Durmstrang.

Le tout incluant quelques ancêtres ayant souffert des chasses aux sorcières sévissant durant le Moyen Âge. Autant le dire, les moldus n'avaient jamais été portés dans le cœur des Andersen, bien loin de là. Nul besoin d'être mage noir pour les détester et ils en étaient la preuve concrète. La peur des bûchers et la colère ressentie avait largement fait son chemin à travers les traditions familiales. Mikhael n'y échappa pas. Sa grand-mère paternelle avait eu tôt fait de lui conter très jeune les cauchemars provoqués par ce livre horrible que l'on nommait "Malleus Maleficarum" et des méfaits moldus qui en avaient découlé. L'on était bien loin des contes de fées utilisés pour endormir les enfants.


Mikhael vécut au Danemark jusqu'à l'âge de douze ans, jusqu'à ce que sa mère décroche un emploi dans la sphère botanique du MACUSA. Le rêve de cette dernière avait toujours été de quitter le vieux continent pour tenter sa chance aux États-Unis. Seulement voilà, les racines des Andersen étaient implantées au pays depuis très longtemps. Trop longtemps pour que l'une de ses filles décide de s'en aller comme ça, subitement. Pourtant, c'est ce qu'elle fit, emportant avec elle son petit dernier et laissant ses deux fils aînés, alors déjà scolarisés à Durmstrang. Autant dire que le cadet en fut déçu et il qu'il ne vécut pas bien le fait d'être séparé de sa famille. C'était ça ou vivre avec ses grands-parents, puisque son père n'avait pas de temps à lui consacrer avec son poste : rien d'enviable en somme et il dut prendre une décision. Quant à être scolarisé à Ilvermorny, l'école la moins réputée du monde... Bonjour la honte. Lui qui avait toujours rêvé de suivre ses frères !


Faute d'être avec eux et que sa grand-mère suive son éducation de près, le jeune homme se retrouva effectivement tout seul la première année, puis intégra l'école de sorcellerie à son tour. La manoir familial se transforma en appartement spacieux de banlieue chic, à New York. Un format plus petit, mais toujours trop grand pour un gamin rentrant de ses vacances pour trouver un endroit complètement vide. Voyons le bon côté des choses, c'était toujours plus agréable qu'y trouver la vieille femme qui désirait se charger de son avenir. Le sang des Andersen, la lignée des Andersen, l'éducation des Andersen... autant de mots rabâchés qu'il n'avait guère envie d'entendre, malgré tout l'attachement qu'il portait à son sang.


C'est à partir de là qu'il se remit à jouer du piano, ou encore du violon. Une échappatoire, celle qui avait toujours été la sienne depuis des années, mais à laquelle il ne pourrait jamais toucher professionnellement parlant. C'était une perte de temps, disaient-ils chez lui : la magie, briguer un poste au Ministère de la Magie, ça c'était un avenir prometteur ! Pourquoi pas un poste de professeur, pendant qu'on y était ? Seulement voilà, Mikhael n'était pas aussi bon que ses frères et on le sut très vite au Danemark. Pendant les vacances, les remontrances allèrent bon train. Ce gamin avait un avenir brillant devant lui, alors pourquoi ne le saisissait-il pas ? Ils ne se dirent pas qu'autant de pression sur un gosse n'était peut-être pas la meilleure solution du monde. Pourtant, ses talents allaient vers la musique… pas vers de grandes études pour occuper un poste important au MACUSA et autres grandes instances. On lui rit au nez, bien entendu et la réponse resta la même :

– Jeune homme, fais honneur à ton sang, ce sera déjà une première étape.



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